Le train d'atterrissage

Evolution :

1903

     Aux débuts de l'aviation, les atterrisseurs n'étaient pas compliqués. Le biplan Wright se caractérisait notamment par l'absence de roues. Elles étaient remplacés par de simples patins, pour le décollage, l'avion était catapulté.

1906

     Le roumain Trajan Vuia fut le premier à pourvoir un aéroplane de pneumatiques.

1912

     Une forme primitive d'amortisseur oléopneumatique (hydraulique) fut essayé sur un BE.2 britannique.

1913

Robert et Léon Morane et Raymond Saulnier, mirent au point l'atterrisseur léger qui fut utilisé partout pendant 20 ans. Ces roues de grand diamètre, munies de pneus fins, pivotaient sur un essieu fixé aux jambes par l'intermédiaire, parfois, de ressorts. Cette suspension rustique était assez convenable, mais tendait à faire rebondir l'avion.

A la fin des années 1920

     L'accroissement des vitesses d'atterrissage conduisit à développer des freins de roues, au début, de simples freins de motos à tambour. Un nouveau problème apparut alors: au freinage l'avion risquait de se mettre en pylône. L'une des premières innovations fut le frein à tambour à sac ou à tube d'expansion qui était très puissant pour son poids, mais dont tout le potentiel ne put être exploité avant l'introduction des trains tricycles. Ces derniers supprimaient le risque de mise en pylône et permettaient donc d'utiliser des freins plus efficaces.
     Le premier train escamotable véritable apparut en 1920 sur le monoplan américain Dayton- Wright RB de course. Le gain de traînée obtenu avec un train escamotable ne compense pas toujours la complexité et le poids du système de rétraction.

Au milieu des années 1930

Un progrès important fut accompli avec la contrefiche " en casse-noix" de la société Dowty. Elle était constituée d'un vérin de relevage et d'une bielle; elle servait de renfort oblique au train déployé et se repliait à la rétraction. Le développement des atterrisseurs escamotables alla de pair( avec celui des monoplans à ailes basses, mais il y eut, et il y a toujours, des biplans ou des monoplans à ailes hautes et train rentrant. Pour ces derniers, le train était rentré dans une sorte de petite aile basse.

Aujourd'hui

     Sur des gros avions comme les Nord 262 ou les Transall C.160-C.130"Hercules", ou ATR 42 plus récente, le train principal est rétracté à l'intérieur de nacelles latérales, contre le fuselage.