La cabine des passagers

Evolution :

Au début de l'aviation

     On veilla d'abord, autant que possible à protéger les passagers du vent et de la pluie. Les premiers avions de ligne furent des bombardiers transformés avec des habitacles clos par des capots à fenêtres. Pour les prémunir contre les courants d'air puissants, on prêtait aux passagers manteau de cuir, gants serre-tête et, éventuellement chaufferette.

    Sur les premiers avions de ligne, les passagers furent abrités, mais les habitacles des pilotes étaient toujours à ciel ouvert.

Les années 1930

     La vitesse augmentant, les postes de pilotage durent être fermés. Aussitôt, les équipages purent abandonner leur tenue de cuir et leurs lunettes pour des uniformes bleues avec galons dorés et casquettes plates. Les passagers voyageaient dans des salons relativement insonorisés, chauffés et ventilés, avec tables et appliques lumineuses. Les fauteuils étaient larges.

1938

     La pressurisation marqua un nouveau progrès dans l'amélioration du confort. Les fuselages métalliques étanches l'ont rendue possible. Elle permet aux avions de ligne de voler très haut, en atmosphère raréfiée au-dessus du mauvais temps. La densité de l'air diminue avec l'altitude. Au-delà de 4000 m, la respiration devient difficile pour un individu en bonne santé. Par conséquent, les avions destinés à voler au-dessus de 3000 m sont pressurisés. L'atmosphère est maintenue respirable dans leur fuselage par compression d'air.

Aujourd'hui

Concevoir un fauteuil d'avion est affaire de spécialiste. Il doit convenir aux jeunes comme aux vieux, aux petits comme aux grands, aux maigres comme aux corpulents.

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